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Coup d'envoi

Bienvenue sur Coup d'envoi, l'actualité du football européen et mondial !Actualités, infos transferts, résultats... L'info footbalistique en continu.Etudiant de 19 ans et passionné de football, je souhaite devenir journaliste sportif. J'espère que vous m'aiderez à réaliser mon projet ! Bonne visite !

Benitez au Real, c'est officiel !

Publié le 3 Juin 2015 par Gaétan Audebeau in Championnats européens

Ce matin, le président du Real Madrid Florentino Perez, présentait fièrement à la presse le successeur de Carlo Ancelotti, l'espagnol Rafael Benitez.

Ce dernier, qui a quitté Naples la semaine dernière sans être parvenu à qualifier les siens pour la Ligue des Champions, était visiblement ému de ses premiers pas d'entraîneur dans la capitale espagnole. Emu, car il a déjà effectué un passage au sein de la Casa Blanca, en tant que joueur au centre de formation. Au bord des larmes, le triple champion d'Europe (1 C1 avec Liverpool en 2005 et 2 Ligue Europa avec Valence et Chelsea en 2004 et 2013) avait du mal à trouver ses mots sous le coup de l'émotion, et expliquait « j'espère que nous (lui et son staff, ndlr) serons à la hauteur de la confiance que l'on nous accorde ».

Mais au-delà de son attachement au club de son cœur, une question subsiste : Benitez, c'est vraiment mieux que Ancelotti ?

A priori non, puisque l'italien a gagné partout où il est passé, faisant l'unanimité auprès de ses joueurs et des supporters. Son palmarès impressionnant (3 ligues des champions, champion national avec Milan, Chelsea, Paris et Madrid) parle pour lui, alors que son éviction est vue comme une injustice après la Décima glanée l'an dernier.

Rafael Benitez a certes une armoire à trophées bien remplie, mais la fin de son aventure à Liverpool et celle à l'Inter Milan (quelques mois, après le départ de Mourinho) démontre sa difficulté à redresser une équipe en crise.

Malgré une saison 2014-2015 sans titres majeurs, l'entraîneur transalpin devait rester au Real Madrid, tout simplement car il avait l'adhésion de son groupe (surtout de sa star Cristiano Ronaldo) et des supporters. N'oublions pas que l'absence de Luka Modric a été préjudiciable pour la demi-finale face à la Juve, où les Merengues ont perdu leur couronne (1-0;1-1).

La fragilité de la paire Ramos-Varane en défense n'est pas non plus étrangère à la décadence du club de la capitale, après une impressionnante série de 22 victoires consécutives cet automne.

Néanmoins, le recrutement de 2014 est sûrement à pointer du doigt. La vente de Xabi Alonso, régulateur du jeu madrilène mais surtout celle d'Angel Di Maria, qui était au sommet de son art, sont énigmatiques.

Plus que la faillite d'un entraîneur, c'est la stratégie du club sous Florentino Perez qui est remise en question : l'instabilité. En 15 ans de présidence, pas moins de 13 entraîneurs se sont succédé sur le banc !

Depuis le licenciement de Vicente Del Bosque en 2003, jugé pas assez « glamour », on comprend vite ce qui ne tourne pas rond à la Maison Blanche.

G.A.

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